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PBF

novembre 4, 2021 by Newsdesk

La fabrication additive métallique, en particulier la technologie de fusion laser sur lit de poudre (L-PBF), offre de nouvelles possibilités aux secteurs du moulage et de l’outillage. Elle permet de produire des moules à géométrie complexe, des pièces imbriquées et des canaux de refroidissement conformes, ce qui se traduit par une amélioration de la productivité, une réduction des temps de refroidissement et une amélioration de la qualité des pièces.

Les industriels des secteurs du moulage et de l’outillage font aujourd’hui un usage intensif de la fabrication additive. Ils utilisent l’impression 3D plastique pour la réalisation de moules prototypes ou de moules à cire perdue, l’impression 3D de sable pour la fabrication d’inserts, ou encore la stratification de couches pour réaliser des moules à étages. La fabrication additive métallique, quant à elle, connaît un développement moins rapide. Pourtant, la technologie de fusion laser sur lit de poudre (L-PBF) présente plusieurs atouts intéressants pour ces secteurs.

De nouvelles applications dans le domaine de l’injection

La technologie L-PBF propose plusieurs voies d’amélioration des procédés d’injection. On parle ici de moules métalliques utilisés pour produire des pièces en plastique. D’abord, la capacité du procédé L-PBF à produire des pièces aux géométries complexes permet d’envisager de nouvelles formes. Pour les parois moulantes, c’est-à-dire les parties du moule qui sont en contact avec la pièce plastique, les possibilités de gains en complexité sont limitées, pour deux raisons : la nécessité d’accéder aux surfaces avec des outils d’usinage et de polissage pour réduire leur rugosité, et le respect des angles de dépouille, car les formes du moule doivent permettre le démoulage de la pièce.

Néanmoins, des pistes restent à explorer. Comme la technologie L-PBF permet de fabriquer des pièces imbriquées les unes dans les autres, les concepteurs de moules peuvent imaginer de nouveaux types de mouvements à l’intérieur de leurs moules, en plaçant des « tiroirs » (éléments mobiles) dans des zones jusqu’ici impossibles à atteindre avec les techniques conventionnelles. En matière de fiabilité, également, des gains sont possibles. Les éléments assemblés par soudage ou vissage sont en général les points faibles des moules utilisés en grande série, et l’impression 3D métallique offre la perspective de les réaliser en une seule opération, et donc d’améliorer leur durée de vie.

Les industriels qui envisagent d’utiliser la fabrication additive métallique pour réaliser des moules d’injection doivent garder à l’esprit que la technologie L-PBF est peu adaptée à la réalisation de pièces massives, pour des raisons de coûts mais aussi d’accumulation de contraintes thermiques. Il faudra donc éviter de l’employer pour produire des moules complets, et limiter son utilisation aux zones pour lesquelles elle présente un intérêt.

Cette contrainte, qui pourrait sembler un frein au déploiement de cette technologie dans les moules, offre au contraire des perspectives intéressantes. En effet, concevoir des moules dont la partie massive est standard et la partie proche de la paroi moulante est imprimée présente des avantages. D’abord, c’est la possibilité d’effectuer des changements de séries plus rapides, car les délais d’obtention des moules sont en général de plusieurs mois. Ensuite, c’est l’opportunité de réduire les immobilisations, car le stockage des parties imprimées représente moins de volume que le stockage des moules complets. Enfin, c’est la perspective d’envisager des fabrications en petites séries qui n’auraient pas été rentables au vu de l’investissement dans un moule complet. Voire, à terme, de tendre vers la fabrication de produits personnalisés, un univers aujourd’hui difficilement accessible pour les pièces en injection plastique.

Des gains de productivité et de qualité

Avant de penser à utiliser l’impression 3D métallique pour développer de nouveaux produits et services, il peut être utile de l’employer pour améliorer l’existant. En effet, l’une des applications phare de la technologie L-PBF dans le monde du moule d’injection est une technique appelée « conformal cooling ». Elle consiste à optimiser les temps de refroidissement des pièces plastiques dans les moules d’injection, par la création de canaux épousant la forme de la pièce à refroidir. Ces canaux placés au plus près de la paroi moulante permettent de réduire les temps de refroidissement, et donc d’augmenter les cadences de production. En effet, dans un cycle d’injection, l’étape de refroidissement de la matière est en général l’étape qui dure le plus longtemps. C’est donc en réduisant ce temps que l’on peut obtenir les gains de productivité les plus importants. Des gains sont aussi possibles sur l’aspect des pièces injectées, car placer des canaux dans les zones d’ordinaire difficiles à refroidir permet d’éviter les phénomènes de retassures ou les lignes de soudure, qui sont des problèmes dus à un refroidissement non optimal.

Si les ingénieurs qui conçoivent les moules d’injection peuvent depuis toujours imaginer des circuits de régulation aux formes complexes, ils étaient jusqu’ici limités par les techniques de fabrication des moules. Pendant longtemps, les seules techniques disponibles pour créer des canalisations dans un bloc de métal ont été la technique du perçage, de l’usinage, et la technique de stratification de couches (on conçoit le moule par couches distinctes, chacune des couches est fraisée et percée afin que l’assemblage des couches donne naissance à des canalisations en trois dimensions).

Aujourd’hui, avec les techniques de fabrication additive par fusion laser sur lit de poudre, les fabricants de moules accèdent à une totale liberté de conception pour leurs canaux de régulation. A ce propos, on notera que les états de surface des pièces produites par fusion laser sur lit de poudre sont particulièrement adaptés à la création de canaux de refroidissement : suffisamment lisses pour ne pas générer de turbulences dans les canaux, mais suffisamment rugueux pour augmenter la surface d’échange par rapport à des canaux réalisés par perçage.

Autre avantage de conformal cooling : en plaçant des canaux de régulation au plus près de l’empreinte du moule, on réduit le volume total de métal à refroidir. Cela permet au moule d’atteindre plus rapidement sa température de fonctionnement. Ainsi, le temps entre la mise sous tension de la machine et la sortie de la première pièce bonne se trouve réduit, ce qui entraîne des gains de productivité et une réduction du nombre de pièces défectueuses.

Des outils d’aide à la production

Quelles que soient les raisons qui poussent un industriel à s’intéresser à l’impression 3D, on constate toujours que l’expérience acquise dans le cadre d’un projet fait naître d’autres idées, parfois dans d’autres services de l’entreprise. Des gains importants peuvent être générés si l’on voit au-delà des produits vendus aux clients et des moules nécessaires pour les fabriquer, en considérant l’outil de production dans sa globalité. En effet, dans tout atelier de production, il existe une multitude de tâches qui peuvent être simplifiées, améliorées ou sécurisées grâce à des outils réalisés sur mesures. Depuis les gabarits qui facilitent les opérations d’assemblage, jusqu’aux détrompeurs qui évitent les erreurs lors du montage, en passant par des outils à main allégés dont les poignées sont adaptées à la main de chaque opérateur… La fabrication additive offre de nombreux moyens pour réduire les temps de production, améliorer la qualité des produits, ou diminuer le risque de TMS (troubles musculosquelettiques).

Il en va de même pour les industriels qui utilisent des robots, ou exploitent des lignes d’assemblage automatisées : chaque fois qu’une pièce en mouvement peut être allégée, cela entraîne moins de vibrations, moins d’usure, une consommation énergétique diminuée, et des temps de production réduits. La fabrication additive fournit des réponses à ces applications d’allègement, par la création d’évidements à l’intérieur des volumes, par la création de structures légères (structures lattices) ou par la méthode de l’optimisation topologique.

Pour développer toutes ces applications « indirectes » de la fabrication additive, et l’utiliser pour fabriquer des « outils » au sens large du terme, une bonne pratique consiste à encourager tous les opérateurs et les techniciens à partager la culture de la fabrication additive dans l’entreprise, pas seulement dans les bureaux d’études, ceci afin que tous les collaborateurs soient capables de proposer des idées d’amélioration de l’outil de production.

Conclusion

Les applications de la fabrication additive métallique dans le domaine de l’outillage devraient continuer de se développer dans les années à venir, d’autant que des progrès sont faits tous les jours sur la productivité, la maîtrise du procédé et le développement de recettes pour les métaux utilisés traditionnellement par les industriels du secteur. Ces applications seront très variées, car elles pourront porter tant sur les temps d’industrialisation, sur la qualité des pièces, sur les cadences de production, sur les immobilisations que sur les services délivrés aux clients.

Filed Under: PBF

octobre 26, 2021 by Newsdesk

Pièces imprimées en 3d pour l’aéronautique | Blog

En juin 2020, le gouvernement français a lancé le Plan de soutien à la filière aéronautique pour aider les industriels du secteur à surmonter les conséquences de la crise sanitaire, et les inciter à accélérer dans la réduction de l’empreinte carbone de leurs activités. Une enveloppe de 1,5 milliard d’euros sera débloquée sur les trois prochaines années pour soutenir les projets de recherche et développement dans ce domaine.

Impression 3D et aéronautique : pour des avions plus « propres »
Trois leviers principaux sont identifiés pour tendre vers des avions plus « propres » :

  • la réduction de la consommation en carburant,
  • l’électrification des appareils,
  • et la transition vers des carburants neutres en carbone comme l’hydrogène.

Dans ces trois domaines, l’impression 3D peut apporter des réponses aux industriels qui souhaitent dépasser les limites de performances des équipements réalisés par des techniques conventionnelles.

Les industriels de l’aéronautique se sont intéressés très tôt à la fabrication additive (impression 3D), et l’utilisent depuis des décennies. Elle fut d’abord employée pour la fabrication de prototypes, afin de raccourcir les temps de développement des nouveaux appareils. Puis, engagés dans la course à l’allègement, les avionneurs ont commencé à imprimer des pièces fonctionnelles. Aujourd’hui, on trouve à bord des avions des pièces critiques (pièces de moteur, par exemple), voire des pièces structurelles issues de différents procédés d’impression 3D.

Selon un rapport du cabinet Market Research Future, le nombre d’entreprises et de fournisseurs certifiés pour la fabrication additive dans l’aéronautique et le spatial devrait progresser de plus de 20 % par an jusqu’en 2023. Le groupe AddUp compte parmi ces fournisseurs capables de répondre aux exigences de l’industrie aéronautique : notre atelier de production basé à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône, France) est certifié NF EN 2100 : 2018.

DED et L-PBF, deux technologies complémentaires

Nos gammes de machines sont elles aussi adaptées aux applications aéronautiques. En effet, la technologie de dépôt sous énergie dirigée (DED) est adaptée à la réparation de pièces usées, elle est utilisée pour du rechargement de pièces de moteur d’avion, par exemple. Elle permet aussi de produire des pièces de grandes dimensions, telles que des tuyères ou des tubulures complexes, avec un coût réduit par rapport à l’usinage dans la masse, et une répétabilité améliorée par rapport à la chaudronnerie.

La technologie de fusion laser sur lit de poudre (L-PBF), quant à elle, est utilisée pour la fabrication de pièces de plus petites dimensions, mais avec une grande liberté de formes. Cela permet aux ingénieurs d’envisager des gains de performances dans de multiples domaines, tels que l’allègement, l’amélioration des écoulements de fluides, ou encore l’optimisation des échanges thermiques.

Les deux cas d’applications récents qui suivent, réalisés pour le secteur aéronautique, illustrent bien le type de gains rendus possibles par cette technologie.

Un bloc hydraulique pensé pour l’impression 3D

Récemment, le groupe Airbus a travaillé avec AddUp et Hall32, centre de promotion des métiers de l’industrie, sur l’optimisation d’un bloc hydraulique grâce à la fabrication additive métallique. La pièce d’origine est un collecteur de fluide, traditionnellement usiné à partir d’un bloc de titane. Grâce à la technique de l’optimisation topologique, AddUp et Hall32 sont parvenus à réduire la masse de la pièce de 85 %, tout en améliorant la circulation des fluides.

Mais le projet ne s’est pas arrêté là. La pièce nécessitait une quantité importante de supports pour pouvoir être fabriquée, ce qui impliquait du temps passé en impression (temps de fabrication des supports) et en usinage (temps de retrait des supports). Les ingénieurs d’AddUp et de Hall32 ont donc réalisé une deuxième passe d’optimisation pour prendre en compte les contraintes liées au procédé (on parle alors de DfAM, pour Design for Additive Manufacturing). Dans sa version définitive, le collecteur de fluide est imprimé en 30 heures, contre 52 heures dans sa première version, et le temps d’usinage a été réduit de 6 heures.

Un échangeur thermique innovant

HEWAM est un concept d’échangeur thermique développé par Printsky et Temisth. PrintSky est une joint-venture entre le groupe AddUp, expert en fabrication additive métallique, et Sogéclair, un des leaders internationaux dans l’intégration de solutions à haute valeur ajoutée dans les domaines de l’aéronautique, de l’espace, du transport civil et militaire. Temisth, quant à elle, est une entreprise spécialisée dans le développement de solutions thermiques personnalisées utilisant la fabrication additive. L’objectif du projet HEWAM était de démontrer la capacité des deux partenaires à concevoir et fabriquer un échangeur thermique innovant avec le procédé PBF.

La production a été confiée à AddUp qui a imprimé en 3D cette pièce aéronautique sur une machine FormUp 350. Les experts d’AddUp ont utilisé une poudre d’Inconel® 718 de fine granulométrie afin de produire des parois minces avec de bons états de surface, et ainsi atteindre des performances thermiques élevées. Ces parois minces (150 µm) forment des canaux à la géométrie complexe, ce qui permet à HEWAM de présenter une grande capacité d’échange thermique dans un encombrement réduit.

Au-delà des performances, HEWAM propose aussi une nouvelle manière de gérer la dissipation thermique à bord des avions. D’abord grâce à son design modulaire. Plusieurs échangeurs peuvent être disposés les uns à côté des autres afin de délivrer la puissance thermique nécessaire à l’application. Ensuite, grâce à sa forme courbe, qui permet à HEWAM d’être installé dans les mâts réacteurs tout en laissant de l’espace au centre pour le passage des câbles nécessaires au fonctionnement des moteurs. Par son rapport performance/encombrement et sa modularité, HEWAM représente une alternative intéressante pour les constructeurs d’avions qui s’intéressent à l’optimisation des échanges thermiques à bord de leurs appareils.

Autres avantages de l’impression 3D

Un système fonctionnel qui demandait avant l’assemblage de plusieurs petites pièces peut maintenant être imprimé en 3D en une seule fois, en un seul cycle de production. Plus besoin d’assemblage, ni de soudure et donc on diminue le risque de casse en plein vol. L’utilisation de matériaux certifiés permet également de s’assurer que les pièces imprimées sont prêtes à l’emploi et capables de supporter les rigueurs d’une application dans le monde réel.

Afin d’éviter que les avions ne restent immobilisés au sol, des stocks de pièces de rechange ont toujours été prévus. Or nombre d’entre elles sont finalement inutilisées voire obsolescentes. L’impression 3D permet de pallier une partie de ce problème en créant des pièces de rechange à la demande, en fonction du besoin et là où cela est nécessaire.

L’impression 3D métallique semble avoir de nombreaux atouts pour permettre à l’industrie aéronautique de retrouver son essor

De l’intégration de pièces métalliques aux géométries complexes, en passant par la réduction du poids des avions grâce à l’utilisation de métaux légers permettant de faire des économies de carburant, nombreux sont les bénéfices de la fabrication additive pour répondre aux objectifs financiers et écologiques de l’aéronautique.

En introduisant la Fabrication Additive dans la production, l’optimisation topologique, la complexité à faible coût, la diminution du nombre de pièces, les stocks plus faibles, c’est toute la chaîne de valeur du secteur aéronautique qui va connaître une véritable évolution.

Filed Under: PBF, PBF

avril 22, 2021 by Newsdesk

En utilisant l’impression 3D de métaux pour la réparation de pièces, les fabricants peuvent surmonter les défis de la chaîne d’approvisionnement, réduire les coûts de production et assurer une disponibilité rapide des pièces complexes.

Lorsqu’une pièce casse, la conséquence immédiate peut être un arrêt de la production, voire une perte de chiffre d’affaire ou d’un client. Il est impératif de maintenir ses installations en conditions opérationnelles dans un environnement compliqué, que ce soit dans le secteur de l’Oil & Gas, de l’énergie ou de la défense.

Réparer des équipements endommagés, produire des pièces de rechange à la demande… Autant de promesses de l’impression 3D métallique dont on parle depuis des décennies, mais qui restaient peu exploitées jusqu’ici dans le monde industriel. Ces dernières années, de véritables applications industrielles de la réparation par fabrication additive commencent à émerger, aidées par les gains de performance et de robustesse des machines de fusion laser sur lit de poudre (PBF) et de dépôt sous énergie dirigée (DED).

Comment la fabrication additive permet d’optimiser la supply-chain ?

Début 2021, le groupe français Orano, un des leaders mondiaux de l’exploitation du combustible nucléaire, publie les résultats d’un projet mené en partenariat avec AddUp. Ensemble, ils analysent la faisabilité et la rentabilité de la production de pièces de rechange par impression 3D métallique. L’étude porte sur plusieurs pièces complexes. Parmi celles-ci, un bloc de distribution de vapeur dont les délais d’approvisionnement sont particulièrement longs, ce qui implique de disposer à tout moment d’un stock suffisant de pièces de rechanges. Les ingénieurs d’Orano ont fait produire les pièces sur une FormUp 350, machine de fusion laser sur lit de poudre. Ils ont effectué différents tests sur ces blocs distributeurs, notamment des tests de résistance, afin de valider que les pièces imprimées présentaient les mêmes caractéristiques mécaniques que les pièces d’origine. Ces tests furent concluants, ce qui a permis d’éluder une idée reçue selon laquelle les pièces issues d’impression 3D métallique sont moins performantes que des pièces usinées. Surtout, l’industriel a fait ses calculs : sur ce type de pièces aux géométries complexes, la production de 16 pièces par fabrication additive à l’identique, équivaut au prix de 3 pièces usinées.

Afin de faire face à l’obsolescence de certains équipements nous avons fait appel à AddUp pour imprimer en 3D nos pièces de rechange métalliques. Le résultat est inespéré : même design avec géométries complexes, mêmes caractéristiques mécaniques et surtout gain de 50% du coût de production par rapport à l’usinage. Grâce à la fabrication additive métal, Orano possède maintenant une filière d’approvisionnement de pièces de rechange supplémentaire, agile, fiable et économique

Ana-Paula Serond, Ph.D., Innovation Manager – Direction Innovation, Orano

TÉLÉCHARGER L’ÉTUDE DE CAS ORANO

Les enjeux auxquels fait face Orano, et qui ont conduit au lancement de ce projet, sont récurrents dans l’industrie. Dans les usines d’assemblage ou les industries de process, par exemple, les temps d’approvisionnement pour des pièces complexes se comptent généralement en semaines, et peuvent entraîner des pertes d’exploitation considérables lorsque des usines complètes se trouvent arrêtées. Sans oublier que les industriels exploitent leurs machines sur plusieurs décennies. Il n’est pas rare que sur ces durées d’exploitation les plans des pièces ne soient plus disponibles, ou que les fournisseurs de ces équipements n’existent plus.

Stainless steel 316L

Les enjeux auxquels fait face Orano, et qui ont conduit au lancement de ce projet, sont récurrents dans l’industrie. Dans les usines d’assemblage ou les industries de process, par exemple, les temps d’approvisionnement pour des pièces complexes se comptent généralement en semaines, et peuvent entraîner des pertes d’exploitation considérables lorsque des usines complètes se trouvent arrêtées. Sans oublier que les industriels exploitent leurs machines sur plusieurs décennies. Il n’est pas rare que sur ces durées d’exploitation les plans des pièces ne soient plus disponibles, ou que les fournisseurs de ces équipements n’existent plus.

Des projets qui se multiplient dans la défense et le spatial

Ces besoins de mise à disposition rapide de pièces de rechange se retrouvent chez d’autres industriels, comme par exemple les exploitants de plateformes pétrolières. Pour eux, les enjeux sont moins centrés sur la complexité des pièces que sur la capacité à les approvisionner rapidement dans des zones isolées.

Citons également le secteur de la Défense : partout dans le monde, les forces armées étudient la possibilité de disposer d’unités de fabrication additive mobiles, capables de suivre les opérations et de produire des pièces de rechange à la demande au plus près des champs de bataille.

Le secteur du spatial, enfin, évalue depuis plusieurs années maintenant la possibilité d’embarquer des moyens de fabrication additive métallique à bord de missions spatiales, et plusieurs projets sont sur le point d’aboutir, dont un actuellement développé en partenariat avec AddUp.

Finalement, l’impression 3D métallique peut démontrer un vrai potentiel :

  • Limiter les coûts liés au stockage des pièces
  • Réduire les temps de fabrication
  • Diminuer les temps de transport
  • Construire des chaînes d’approvisionnement de pièces de rechanges plus agiles et plus respectueuses de l’environnement

L’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) a publié en 2017 une étude encourageant tous les acteurs français de l’impression 3D à développer des services de réparation de pièces.

Réparer des pièces grâce au DED

Tous les projets évoqués jusqu’ici portent sur des fabrications de pièces à la demande. Mais on ne peut traiter du sujet de la fabrication additive appliquée aux activités de maintenance sans évoquer la technologie DED, qui permet des applications de réparation de pièces existantes. Il faut dire que la réparation constitue déjà 15 % des cas d’application de la technologie DED. Le DED permet de déposer des cordons de métal sur des pièces existantes. Bien sûr, la réparation de pièces usées par ajout de matière (réparation par rechargement) n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs décennies déjà, les industriels utilisent des robots de soudage pour déposer des cordons de soudure sur des pièces endommagées. Mais alors pourquoi utiliser le DED à la place du soudage ? Aujourd’hui, grâce à la technologie DED, la réparation de pièces gagne en précision.

Le fait d’utiliser un faisceau laser permet de créer des cordons de métal très fins, de l’ordre de 1 mm de large, contre plusieurs millimètres pour les techniques de soudage traditionnelles qui utilisent des arcs électriques pour faire fondre le métal.

Les cordons sont également moins épais qu’en soudage, ce qui permet de :

  • déposer la juste épaisseur de matière nécessaire,
  • de limiter les temps de reprise en usinage (pour ramener la pièce à ses cotes d’origine),
  • et surtout d’engendrer moins de déformations dans les pièces.

En effet, la zone affectée thermiquement, qui est la partie de la pièce qui subit une élévation de température susceptible de modifier ses propriétés, est moins importante avec le DED qu’avec le soudage traditionnel, ce qui limite le risque de dégrader les caractéristiques mécaniques des pièces.

À l’instar de la technologie de fusion sur lit de poudre, la technologie DED n’a plus aujourd’hui à démontrer sa capacité à produire des pièces aux caractéristiques mécaniques très élevées. Pour preuve, AddUp compte parmi ses clients un industriel de l’aéronautique, secteur parmi les plus exigeants en matière de qualité métallurgique des pièces, qui a qualifié une application de réparation sur une des pièces les plus critiques qui soient : un rotor de moteur d’avion. Cet industriel a pu prouver aux autorités de certifications que le rotor, au lieu d’être remplacé après 10 000 heures de vol, pouvait être rechargé par DED et réusiné, et ceci jusqu’à quatre fois, ce qui porte désormais sa durée de vie à 50 000 heures.

Conclusion

Pour conclure, quelle que soit la technologie d’impression 3D utilisée, L-PBF ou DED, les applications récentes dans les domaines de la maintenance, de la réparation et de la production de pièces de rechange montrent que la fabrication additive métallique a dépassé le stade des études, pour devenir une réalité industrielle.

Filed Under: DED, PBF

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